L’objectif de l’évaluation de la tolérance est de s’assurer que les produits cosmétiques peuvent être utilisés en toute sécurité par les consommateurs. En soumettant ces produits à des protocoles de test rigoureux, les évaluations de la tolérance visent à confirmer l’absence d’irritation, de photo-irritation, de sensibilisation ou d’autres réactions indésirables, dans les conditions spécifiques de leur utilisation. Grâce à un examen et une analyse méticuleuse, ces évaluations fournissent des informations précieuses sur la compatibilité du produit avec les différents types de peau et garantissent qu’il répond aux normes de sécurité et de performance les plus élevées attendues par les consommateurs.

L’article « Guidelines for the Safety Assessment of a Cosmetic Product » (Lignes directrices pour l’évaluation de la sécurité d’un produit cosmétique) publié par Cosmetics Europe en 2004 fournit des directives complètes pour l’évaluation de la sécurité des produits cosmétiques avant leur lancement sur le marché. Ces lignes directrices traitent des responsabilités spécifiques que les fabricants doivent assumer pour garantir la sécurité de leurs produits.

La tolérance locale d’un produit cosmétique dépend largement de sa formulation complète. Lorsque l’analyse complète des données toxicologiques n’est pas suffisante pour établir définitivement la tolérance du produit fini, des évaluations in-vitro et in-vivo sur des volontaires humains doivent être menées. Ces études ne consistent pas seulement à tester les ingrédients, mais aussi à évaluer la compatibilité du produit fini avec la peau humaine.

Les essais cliniques sur l’homme doivent respecter les principes éthiques des bonnes pratiques cliniques (BPC). Ils peuvent inclure des applications épicutanées ouvertes ou fermées, uniques ou répétées, ou même des tests d’utilisation à domicile (sécurité), et sont menés sous la supervision d’un responsable évaluation qualifié et de dermatologues. Par conséquent, l’évaluation de la sécurité de tout produit cosmétique est étroitement liée à son mode d’utilisation comme la fréquence, la durée, l’exposition, etc…

Sur la base de preuves irréfutables, outre l’évaluation de la tolérance et de la compatibilité cutanée, certains de ces tests permettent également d’obtenir des allégations de sécurité telles que « testé dermatologiquement » ou « hypoallergénique », bien que ces dernières dépendent également des ingrédients contenus dans le produit testé.

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