Le mélanome cutané, en forte augmentation mais généralement évitable, est attribuable dans plus de 80% des cas à l’exposition aux rayons ultraviolets (UV), selon une nouvelle estimation de chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) publiée mardi 27 mai.
Sur près de 332.000 cas de mélanome cutané dans le monde en 2022, environ 267.000, soit 83%, ont été causés par les rayons UV évalue cette étude publiée dans l’International Journal of Cancer (IJC) [1]. Ce cancer a causé 58.700 décès cette année-là.
Des disparités au niveau mondial
La proportion de cas liés aux UV était plus élevée chez les hommes (86%) que chez les femmes (79%), note aussi le CIRC dans un communiqué.
Autre observation : « le fardeau du mélanome cutané diffère considérablement d’une région du monde à l’autre, en raison de la combinaison de différents niveaux d’exposition aux rayons UV et d’un risque de développer un mélanome cutané beaucoup plus élevé chez les populations à la peau claire », résume cette agence spécialisée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).




