Beauté numérique : demain, « les influenceurs nous parleront de leur routine beauté digitale », par L’ADN Tendances
2 février 2021
Beauté cyborg, maquillage numérique, goût de l’étrange : la créatrice Inès Alpha nous partage sa vision de la beauté digitale, un champ radicalement innovant qu’elle a elle-même contribué à façonner.
Vous êtes l’une des pionnières de la beauté numérique. Quelles sont vos influences et comment avez-vous découvert cette dimension radicalement innovante de la beauté ?
INÈS ALPHA : J’essaie de rester humble. Je suis inspirée par des personnalités qui font de la transformation leur métier, en dehors des outils digitaux, principalement à partir de maquillage et d’objets. C’est le cas du performeur drag-queen hungry, par exemple. Il a cette capacité à se transformer en créatures très singulières. J’apprécie aussi beaucoup la jeune make-up artist Madroni Redclock : elle propose des créations particulièrement riches. Mes icônes sont des artistes qui se transforment pour n’avoir presque plus rien d’humain ; l’étrange est une forme de beauté qui me touche beaucoup. Pour ma part, j’ai découvert le maquillage numérique par hasard, en expérimentant avec les outils de la 3D. Au départ, je créais des clips ou des visuels pour m’extraire de mon quotidien en agence de publicité ; j’espérais pouvoir vivre de ces créations un jour, en tant qu’artiste.
Cette industrie est naissante mais déjà extrêmement créative et prescriptrice. Quel est le panorama de la beauté digitale aujourd’hui ?
Publié par L’ADN Tendances, le 30 novembre 2020