[CES 2020] Le fondateur de la Smart Potatoe, au salon high-tech via Les Numériques
21 janvier 2020
Le CES est l’occasion pour de nombreuses start-up de tirer leur épingle du jeu. Et s’il y en a un qui a réussi son coup en 2020, c’est bien l’inventeur français de la patate connectée. Ce projet insolite n’est autre qu’un bras d’honneur adressé au CES.
Les téléviseurs Oled 8K et les voitures connectées ne sont pas les seuls membres du gratin high-tech de Las Vegas. La patate connectée présente dans les allées de l’Eureka Park fait aussi beaucoup parler d’elle. Nous avons rencontré son créateur français, Nicolas Baldeck, un personnage haut en couleur et pas peu fier d’envoyer la purée avec son concept détonnant baptisé Smart Potato. Bien conscient que le CES pullule d’objets connectés aussi inutiles que futiles, l’inventeur du slogan “Make the potato great again” adresse un pied de nez tout particulier au plus grand salon mondial de l’électronique. Avec beaucoup de second degré, une pointe d’humour et une bonne dose d’ironie, Nicolas Baldeck nous présente sa Smart Potato.
Puisqu’on est tous là pour ça, présentez-nous votre projet Smart Potato…
La Smart Potato est venue du constat qu’il y a au CES des tas d’objets connectés disruptifs. Il y a les réfrigérateurs connectés, les canapés connectés, les toilettes connectées. Pour moi, il manquait quelque chose dans cet écosystème : la patate ! C’est l’objet le plus universel au monde. La patate existe dans toutes les cultures. Ce n’est pas un hasard s’il existe Monsieur Patate et pas Monsieur Tomate ! C’est dans cette logique qu’on a développé l’interface “patate machine” que l’on plante dans une patate et qui vient s’alimenter à partir de la patate — n’importe laquelle — pour capturer les ondes cérébrales de la patate, comme un électroencéphalographe. On vient ensuite traiter cela avec de l’intelligence artificielle qui va servir à décoder le langage de la patate en Bluetooth. Comme ça, la patate parle avec le smartphone. On lui dit, par exemple : “Hey Potato ! Es-tu contente d’être au CES ? » Et elle répond : “Probably !”