Selon les scientifiques, certains types de bactéries possèdent les caractéristiques nécessaires pour constituer des réseaux de capteurs efficaces. Des applications de cet Internet des objets nanobiologiques (IoBNT) sont à l’étude.
Selon certains chercheurs, les dispositifs informatiques ayant une base biologique pourraient devenir un jour aussi banals que les microprocesseurs et les micropuces actuels. Prenons l’exemple de l’ADN : ce support de l’information génétique et principal composant des chromosomes pourrait servir un jour pour le stockage des données. Une étude récente suggère d’aller plus loin et d’utiliser les bactéries pour créer des réseaux et communiquer à l’échelle nanométrique. C’est une perspective très intéressante pour l’Internet des objets (IoT) qui gagnerait en discrétion et favoriserait l’omniprésence de la technologie. Un IoT basé sur un support biologique aurait deux avantages : la taille, minuscule, et l’autonomie, puisque les bactéries disposent de leur propre système de propulsion. « Elles ont un moteur à hélice naturel intégré qui leur permettent de nager », expliquent ainsi les scientifiques de l’Université Queen Mary de Londres.
Publié par le Monde Informatique, le 13 Mars 2020
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