Une équipe de scientifiques de l’Université Rice et de l’Université de Washington a publié il y a quelques jours ses travaux en bioimpression : ils avanceraient à grands pas vers l’impression d’organes à partir d’une technique qui s’appuie sur la photopolymérisation. Celle-ci leur permettrait de créer des réseaux vasculaires enchevêtrés plus complexes imitant les voies de passage naturelles du corps pour le sang, l’air, la lymphe et d’autres fluides vitaux. Cette méthode de bioimpression utiliserait des cellules vivantes et des hydrogels.
Il y a quelques jours, nous vous présentions le projet de ces chercheurs israéliens qui affirmaient avoir créé un coeur imprimé en 3D capable de se contracter. De la taille d’une cerise, cet organe n’est qu’un début mais montrait bien le potentiel des technologies 3D dans le secteur médical et les opportunités qu’elles offrent, rien que pour résoudre le défi des greffes d’organes. Un secteur qui a visiblement intéressé Jordan Miller et Kelly Stevens, les deux bioingénieurs à l’origine de ces recherches ; ils ont utilisé la technologie DLP pour créer un modèle s’apparentant à un poumon, où les voies respiratoires fournissent de l’oxygène aux vaisseaux sanguins environnants. Les deux scientifiques ont travaillés avec une quinzaine de collaborateurs ainsi qu’avec le studio de design Nervous System.
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