Des ingénieurs du MIT et de l’Imperial College de Londres développent des matériaux vivants par culture symbiotique de levures et de bactéries. En “programmant” les levures pour détecter des polluants ou réagir à la lumière, il sera bientôt possible de créer de nouveaux matériaux intelligents ainsi que des capteurs.
Les systèmes biologiques sont constitués de matériaux vivants capables de s’autoréparer, d’interagir avec leur environnement et de se structurer de manière autonome. L’ingénierie des matériaux vivants est un domaine de recherche passionnant qui a pour objectif de créer de nouveaux matériaux à partir d’organismes vivants génétiquement modifiés.
Cela fait plusieurs années que les chercheurs du MIT travaillent au développement de matériaux synthétisés par des bactéries. Dans une étude datant de 2014, le même laboratoire présentait un moyen d’obtenir des matériaux hybrides, à partir de la bactérie E. coli et de nanofils d’or.
Néanmoins, cette méthode avait des inconvénients : l’épaisseur et la taille des biofilms obtenus étaient trop faibles, et la solution était peu applicable pour une utilisation à grande échelle. Dans le récent papier publié dans le journal Nature Materials, les chercheurs du MIT, de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Cambridge, explorent une voie bien plus prometteuse en s’inspirant du kombucha.
Posté le 16 février 2021 par Arnaud Moign
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