Quelles relations les médecins entretiennent-ils avec l’idéologie transhumaniste ? Sont-ils des porte-paroles conscients de ce mouvement ? L’avenir est-il vraiment promis à une hybridation homme-machine ? Voici quelques-unes des questions qui seront abordées vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre au Lieu Unique, à Nantes, à l’occasion de l’évènement Question(s) d’éthique, en partenariat avec l’association EthicA. Anthropologue et enseignante à l’université de Lausanne, Daniela Cerqui fera partie des invités de ces deux journées de débats. Cette spécialiste du corps et de la santé creuse ici les rapports selon elle très ambigus qui existent entre transhumanisme et médecine.
Nanotechnologies, biotechnologies, intelligence artificielle, sciences cognitives : voilà quatre champs scientifiques qui, regroupés derrière l’acronyme NBIC, amorcent un virage vers la médecine du futur. Désormais, avec le fameux « ciseau génétique » CRISPR-Cas9, des manipulations chirurgicales peuvent intervenir à l’échelle moléculaire. Grâce au big data et aux algorithmes, la médecine thérapeutique se transforme en médecine prédictive, capable d’anticiper les risques d’accidents. Quant aux prothèses, exosquelettes et autres essais d’implants cérébraux pour augmenter les capacités cérébrales – des recherches sont notamment menées dans le cadre de maladie comme Alzheimer -, ils concrétisent ce qui était jusqu’alors une utopie lointaine : vivre plus longtemps en augmentant le « potentiel » humain.
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