Des chercheurs de l’Université libre de Bruxelles, emmenés par Cédric Blanpain (investigateur WELBIO, directeur du Laboratoire des Cellules souches et cancer, Faculté de Médecine, ULB), en collaboration avec Benjamin D. Simons (Université de Cambridge) ont identifié pour la première fois la manière dont l’étirement active les cellules souches de la peau pour induire l’expansion tissulaire.
La peau constitue une barrière essentielle de protection contre les infections et la perte d’eau. Elle est exposée à différentes tensions mécaniques, en adaptant sa taille tout en maintenant sa fonction protectrice. Ces propriétés sont utilisées par les chirurgiens plasticiens pour générer de la peau supplémentaire pour la chirurgie reconstructrice.
À cette fin, les chirurgiens emploient un «extenseur de peau» gonflable qu’ils insèrent sous la peau et gonflent ensuite, causant l’expansion de la peau. Bien que cette technique ait été utilisée depuis des décennies en médecine, les mécanismes par lesquels la force mécanique de l’extenseur mène à l’activation de cellules souches et à la production d’un excès de peau sont très peu connus.
Dans une étude publiée dans Nature (1), Mariaceleste Aragona et ses collègues définissent les dynamiques clonales et les mécanismes moléculaires qui mènent à l’activation des cellules souches et à l’expansion de la peau à un niveau unicellulaire.
Publié par skin.be, le 13 septembre 2020
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