Une chercheuse suédoise a lancé un défi peu commun à une intelligence artificielle (IA) : rédiger par elle-même une publication scientifique. Cette dernière avait justement pour objet sa propre capacité à écrire ce type de publication. Le document est encore en attente de validation par la communauté scientifique.
« Rédigez une thèse universitaire en 500 mots sur le GPT-3 et ajoutez des références scientifiques et des citations à l’intérieur du texte ». Voici l’instruction sibylline que, par un après-midi pluvieux, la scientifique suédoise Almira Osmanovic Thunström a donnée à GPT-3. Cette intelligence artificielle est un algorithme de génération de texte développé par OpenAI. Le terme « intelligence artificielle » se rattache, selon la définition du Conseil de l’Europe, à « une discipline jeune d’une soixante d’années, qui réunit des sciences, théories et techniques (notamment logique mathématique, statistique, probabilités, neurobiologie computationnelle et informatique) et dont le but est de parvenir à faire imiter par une machine les capacités cognitives d’un être humain ».
Par Morgane Olès le 2 juillet 2022
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