L’entreprise basée à Marseille collecte de la peau humaine qu’elle transforme en produits servant à réaliser des tests pour l’industrie pharmaceutique ou cosmétique. Arrivée à maturité sur le territoire marseillais, elle envisage de dupliquer son modèle ailleurs.

Tout commence dans les hôpitaux et cliniques. Alphenyx y récupère sa matière première : de la peau, ou plus précisément des déchets issus d’opérations de chirurgie esthétique et réparatrice, comme des abdominosplaties. Ses sources d’approvisionnement : un réseau d’établissements avec qui elle a passé une convention et tissé une relation de confiance au fil des années.

Ensuite il faut faire vite pour traiter et congeler la peau en moins de 24 heures. A partir de cette peau, Alphenyx fabrique une série de produits sur-mesure, adaptés aux besoins de ses clients, des industries cosmétiques, pharmaceutiques et CRO. « Le produit qui a fait l’essor de la société, en 2015, est un disque de peau dermatomée, à l’épaisseur homogène, permettant de réaliser des tests de pénétration cutanée« , présente Laetitia Rapetti, directrice scientifique de l’entreprise. Un moyen de voir si une crème ou une pommade pénètre bien la peau et si certains de ses composants entrent dans l’organisme, ce qui peut poser problème dans le cas de conservateurs par exemple.

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