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Un hydrogel photosensible imprimable en 3D à l’étude via Techniques de l’Ingénieur

27 avril 2021

Des ingénieurs de l’Université Rutgers du New Jersey s’inspirent de la peau des céphalopodes pour créer un matériau imprimable en 3D et capable de changer de forme lorsqu’il est exposé à la lumière. Robotique molle, écrans flexibles et camouflage militaire sont autant d’applications potentielles.

En 2019, nous vous parlions déjà des chromatophores, dont le fonctionnement a inspiré une équipe de chercheurs de l’université de Californie pour la conception d’un matériau composite avec des propriétés de thermorégulation. Il est cette fois-ci question d’un gel photosensible intelligent destiné à l’impression 3D de muscles artificiels.

 

Les chromatophores, des cellules pour le camouflage et la communication

Ces cellules présentes dans le derme d’animaux comme les poulpes, sèches, calmars ou caméléons contiennent des pigments qui ont la particularité d’absorber ou de diffracter la lumière. En se déformant, chaque chromatophore peut modifier la distribution de ces pigments. C’est cette combinaison complexe de chromatophores qui permet aux animaux de se camoufler ou d’utiliser un mode de communication visuelle.

 

 

 

Un hydrogel photosensible intelligent

Une équipe d’ingénieurs de l’Université Rutgers s’est inspirée de cette spécificité pour mettre au point un hydrogel imprimable en 3D et contrôlable par la lumière.

Bien qu’ils contiennent de l’eau, les hydrogels sont des matériaux qui ont la particularité de garder leur forme et de rester solides. En incorporant un nanomatériau photosensible dans cet hydrogel, les ingénieurs ont ainsi créé une sorte de « muscle artificiel », qui se contracte en réponse à un changement de lumière.

 

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Posté le 15 avril 2021 par Arnaud Moign