L’industrie mondiale de la beauté connaît une transformation profonde, les consommateurs accordant de plus en plus d’importance à la transparence, à la durabilité et aux pratiques éthiques. La beauté « clean », un terme qui englobe des produits cosmétiques naturels, non toxiques et écoresponsables, reflète le désir croissant des utilisateurs finaux de réduire leur empreinte environnementale. La beauté clean ne consiste pas uniquement à éviter les ingrédients nocifs ou non durables ; elle repose sur une approche globale du bien-être. Les marques qui adoptent les principes de la beauté clean mettent l’accent sur l’utilisation d’ingrédients durables, biodégradables et issus de sources éthiques. De plus, les innovations en matière d’emballage, telles que les contenants rechargeables et l’utilisation de matériaux recyclés, renforcent l’alignement de la beauté clean avec des objectifs de durabilité plus larges.
Cette tendance résonne particulièrement chez les jeunes générations, telles que les Millennials et la Génération Z, qui sont plus enclines à scruter les listes d’ingrédients et à exiger des comptes des fabricants. L’Europe s’est imposée comme leader sur le marché de la beauté clean, grâce à des cadres réglementaires solides, des consommateurs avertis et un riche héritage de produits à base de plantes. Les réglementations strictes de l’Union européenne sur les ingrédients cosmétiques, énoncées dans le Règlement (CE) n° 1223/2009, ont favorisé un environnement propice à l’innovation dans la beauté clean. Le marché européen de la beauté clean devrait croître de manière significative, avec des pays comme la France, l’Allemagne et les pays nordiques en tête. Toutefois, des défis subsistent. L’absence de définition universellement acceptée de la beauté clean entraîne des incohérences et un risque de greenwashing.
Un projet collaboratif
Depuis le tout début du projet de la plateforme Skinobs en 2014, les laboratoires de test ainsi que les fabricants d’instruments d’analyse cutanée et capillaire ont été impliqués dans les premières réflexions sur les informations essentielles à mettre à disposition des professionnels de l’évaluation clinique.
Au-delà des nombreux échanges menés avec les responsables de l’évaluation chez les fournisseurs d’ingrédients actifs et de marques cosmétiques, nous avons souhaité recueillir les besoins en partage d’informations des acteurs du test en France et à l’international. Ce sont eux qui, à partir d’une base d’informations que nous leur avons confiée, l’ont complétée, commentée et nous ont partagé leurs recommandations avisées sur les critères de recherche importants.
Dans un premier temps, les fabricants d’instruments de mesure nous ont permis d’associer chacun de leurs dispositifs aux revendications produits, facilitant ainsi la recherche par type de claim. Les CRO (organismes de recherche sous contrat), de leur côté, ont collaboré en précisant pour chaque centre, les dispositifs utilisés dans le monde entier.
Une confiance partagée
Ce travail de mise en place de la base de données a duré plus d’un an, suivi par une autre année de collecte d’informations initiales. Ce travail, démarré en 2016, ne s’est jamais interrompu depuis, permettant une qualification exhaustive de l’information et une mise à jour continue des nouveaux produits, qu’il s’agisse de nouvelles revendications, de nouveaux dispositifs ou de nouveaux laboratoires. Il est à noter que le référencement d’un dispositif ou d’un laboratoire ne nécessite aucun abonnement, le respect du processus de référencement étant notre seule exigence. La contribution financière reste optionnelle.
Dès la première année du lancement de Skinobs, les fabricants de dispositifs et les laboratoires de test ont rejoint le cercle de nos partenaires, des clients privilégiés que nous avons souhaité mettre en avant à la fois sur la plateforme (classement préférentiel dans les résultats de recherche, logos dans des espaces dédiés, fiche entreprise complète), mais aussi dans les différents médias de Skinobs.
Un partage précieux
Ces publications informatives à destination des responsables d’évaluation sur les tendances et les innovations en matière de tests constituent un partage précieux et unique, varié dans sa fréquence, ses canaux de diffusion et son contenu. Le cercle de partenaires Skinobs communique ainsi leur savoir-faire sur les études cliniques et précliniques à une cible privilégiée via :
- The Cosmetics Testing News, un blog lancé en 2015 devenu une newsletter hebdomadaire en anglais et mensuelle en français, avec plus de 7 000 abonnés et plus de 5 500 articles lus chaque mois.
- Le ZOOM, un magazine digital et imprimé, publié deux fois par an, rassemblant des articles autour d’une thématique ou de l’actualité de chacun des partenaires.
- Le FOCUS, une newsletter semestrielle réunissant des articles de fond avec des avis d’experts sur un thème de test particulier : anti-âge, tolérance, produits capillaires, etc.
- Les webinaires post-salons, où Skinobs résume les tendances observées lors d’un salon professionnel à travers le monde, en Europe, aux États-Unis, en Asie ou en Amérique latine.
- Cosmetotest, le symposium scientifique dédié aux tests précliniques et cliniques, organisé depuis 2021 en collaboration avec l’association scientifique Cosmet’in Lyon.
Un modèle collaboratif unique
Le cercle des partenaires Skinobs s’élargit d’année en année : français, européens, nord-américains, sud-américains, asiatiques, et continue de croître sereinement. Ces partenaires sont les principaux soutiens du développement de la plateforme et de sa mise à jour continue.
Sans aucune commission sur les mises en relation entre les responsables de tests et les laboratoires, ce sont ces collaborations commerciales et médiatiques qui permettent à tous les utilisateurs du monde entier d’accéder gratuitement à la plateforme.
En 2023, on compte plus de 6 600 utilisateurs de Skinobs dans 84 pays.