Nous sommes ravis de partager avec vous le 7ème FOCUS, panel de discussion semestriel de Skinobs dédié à l’évaluation du microbiote cutané.
Cette nouvelle publication compte 6 articles, 6 points de vue différents sous forme de panel de discussion.
FOCUS #N7 – Skin Microbiota Evaluation.2212.Skinobs
L’évaluation de l’effet des dermocosmétiques ou des produits actifs sur le microbiote cutané évolue vers des modèles de plus en plus complexes. Et pourtant, ceux-ci n’atteignent jamais la sophistication de l’écosystème du biofilm bactérien de la peau. De plus, on sait maintenant que le microbiome cutané est sujet à des variations intra-individuelles en fonction des zones corporelles et inter-individuelles en fonction de facteurs génétiques, intrinsèques et environnementaux.
Un écosystème complexe profondément lié à l’homéostasie de la peau
Une peau saine favorise un bon équilibre entre les différentes bactéries présentes et vice versa, l’homéostasie de la peau implique un microbiome diversifié et hautement contrôlé. Parfois, la simple diminution d’une espèce peut profiter à d’autres, qui deviennent alors potentiellement pathogènes. Des modèles 2D ou 3D incluant l’inoculation d’un ou plusieurs micro-organismes, vivants ou inactivés, permettent de progresser sur des problématiques spécifiques, comme celles associées à des dysbioses telles que l’acné, la dermatite atopique, le psoriasis, ou les troubles du cuir chevelu…
Ces approches, qui peuvent parfois être considérées comme » réductionnistes » tant l’écosystème bactérien de la peau est complexe, restent incontournables et contribuent à l’avancée des connaissances dans les domaines de la biologie et de la microbiologie de la peau. La variabilité intra et inter des caractéristiques du microbiote de la peau est importante et il est difficile de déterminer ce que devrait être un bon microbiote. La diversité des espèces du microbiote (nombre et diversité), qui est influencée par le mode de vie urbain et l’excès d’hygiène, joue un rôle majeur dans la santé de la peau.
Les micro-organismes et les cellules cutanées hôtes sont en relation permanente pour assurer l’équilibre de la peau. Diverses recherches scientifiques démontrent que le biofilm de la peau, constitué par les micro-organismes et les cellules hôtes, maintient l’immunité de la peau et soutient la bonne barrière cutanée (par exemple, la dermatite atopique).
Les cosmétiques doivent préserver cet équilibre bactérien de la peau aussi varié soit-il et permettre aux peaux fragiles et lésées de retrouver un biofilm naturel.
Depuis la découverte du microbiote intestinal, la question du microbiote de la peau (micro-organismes, bactéries, virus, champignons, levures), est sous toutes les lèvres. 100 trillions de bactéries vivent dans notre corps et tout le monde veut en savoir plus sur l’impact de l’utilisation des cosmétiques sur l’écosystème bactérien de la peau et comment ces phénomènes peuvent être mesurés ?
La microflore est généralement subdivisée en 2 groupes :
L’équilibre de la microflore cutanée (500 espèces de bactéries) dépend des différentes conditions de son écosystème : température, pH, hormones, lumière, UV, lipides, protéines, eau… Il est principalement influencé par la génétique, le mode de vie et l’alimentation. Chaque personne possède sa propre composition de flore cutanée, répartie de l’épiderme jusqu’au derme, qui est qualitativement stable tout au long de la vie, comme une empreinte microbienne personnelle. Cette microflore cutanée est fondamentale pour l’homéostasie de la peau et participe aux fonctions immunitaires et de barrière…
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Excellente lecture et très belles fêtes de fin d’année !
Anne Charpentier, CEO
et l’équipe de Skinobs
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