1. Sur quelles allégations en particulier CIDP permet-il à l’industrie de la beauté une approche transversale des tests depuis l’in-vitro, ex-vivo jusqu’à l’in-vivo ?

 

CIDP est reconnu dans l’industrie cosmétique pour la qualité de ses services et de son expertise. Leur objectif est de fournir une offre complète à leurs clients. CIDP propose une large gamme de tests :

  • in-vitro sur des cultures monocouches de cellules primaires ou transformées,
  • ex-vivo sur des explants de peau humaine et
  • in vivo sur des volontaires.

Avec la pandémie certains projets ont été freinés, lors de la reprise de l’activité ils ont dû proposer à leurs clients des programmes de développement agiles et accélérés.  Avec leur laboratoire in-vitro, leurs modèles ex-vivo et les études in vivo, ils mettent en place des programmes de développement complets. Ils encouragent leurs clients à valoriser leurs résultats par des publications scientifiques.

CIDP recommande de choisir des protocoles combinés pour tester les produits sur des explants, afin de disposer de données préliminaires avant la phase clinique in vivo. En plus d’être moins coûteuse, cette méthodologie impliquant les explants de peaux humaines, permet, d’une part, aux industriels de déterminer les mécanismes biochimiques inhibés ou activés et d’autre part, d’adapter leur stratégie avant de passer aux tests cliniques.

Cette approche peut être adoptée pour un large éventail d’allégations y compris les allégations cosmétiques contre l’exposome. Une combinaison de tests in-vitro/ex-vivo/in vivo peut être proposée pour étudier les mécanismes déclenchés pour une peau saine ou une peau pathologique après une exposition à l’exposome.

CIDP a développé des modèles ex-vivo avec des pathologies cutanées telles que la dermatite atopique et le psoriasis à partir d’explants de peau humaine de volontaires sains. La réaction biologique de ces explants peut être observée dans différentes conditions, y compris après une exposition à des facteurs de stress environnementaux / exposants tels que la pollution ambiante, les UV, la lumière bleue.

 

 

 

 

 

 

Le laboratoire préclinique et activités in vitro et ex vivo du CIDP

 

2.Comment CIDP répond-il aux tendances d’inclusivité des marques à travers les évaluations multi-ethniques de plus en plus recherchées par les marques ?

 

CIDP est implanté à l’île Maurice depuis 2004. Maurice se trouve sous les tropiques et bénéficie d’un ensoleillement quasiment constant toute l’année, sa population bilingue et multi-ethnique reste unique, nous retrouvons sur un petit territoire tous les types de peaux : de la peau caucasienne à la peau africaine, asiatique ou indienne…Le centre à Maurice s’est donc rapidement spécialisé en photobiologie et les désordres pigmentaires que cela entraîne.

CIDP a accès grâce à son réseau de cliniques esthétiques à des peaux provenant de donneurs de différentes ethnies ce qui lui permet dès la phase préclinique de conduire des évaluations sur tous types de peaux et tous phototypes.

En 2010, CIDP a créé une première filiale en Roumanie afin d’avoir accès à un panel de peaux caucasiennes non exposées au soleil. Leur centre de Bucarest est spécialisé dans l’évaluation de l’efficacité des produits solaires.

En 2011, ils ont ouvert un troisième centre de R&D à New Delhi en Inde afin de permettre à leurs clients d’avoir accès à une population de 25 millions d’habitants que compte cette ville, ce qui est idéal pour les études nécessitant de grandes cohortes de volontaires.

Enfin (pour le moment) en 2012, ils ont ouvert une filiale à Rio de Janeiro, le Brésil est le second plus important consommateur de produit cosmétique au monde et sa population très multiethnique nous permet d’inclure des cohortes de volontaires caucasiens, hispaniques, asiatiques et africains.

De part leur positionnement stratégique sur tous les continents, ils offrent à l’industrie cosmétique la possibilité de conduire des études multi-centriques et multi-ethniques.

 

 

 

 

 

 

Les équipes du CIDP à Maurice et en Roumanie

 

3.L’objectivation des produits capillaires se développe fortement depuis quelques années, quelle est la spécificité des services de tests qu’offre CIDP ?

 

CIDP a développé différentes méthodologies ex-vivo et in vivo permettant l’objectivation des produits capillaires.

En ex-vivo, CIDP propose différents tests sur des mèches de cheveux naturels issues de plusieurs origines ethniques (asiatiques, africaines, indiennes et caucasiennes) pour étayer des allégations comme la résistance des fibres, la brillance ou la tenue de la couleur. Par ailleurs, ces mèches peuvent être exposées à des facteurs de stress externes (UV, pollution de l’air et de l’eau). Les différents biomarqueurs tels que le malondialdéhyde (MDA), le squalène, les acides gras libres, la concentration en mélanine et en protéines, et la dégradation du tryptophane peuvent être analysés. CIDP offre aussi la possibilité de prendre des images par microscopie électronique à balayage pour évaluer l’état des écailles des fibres capillaires.

 

 

 

 

 

 

Mèche de cheveux exposée aux UV et à la fumée de cigarette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Cheveux non pollués                                   Cheveux pollués

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              Cheveux non pollués                                 Cheveux pollués

 

En in vivo, CIDP offre différents protocoles comprenant :

  • des échelles d’évaluations médicales : pellicules, chute, casse, brillance,
  • des scorages : élasticité, résistance, performance de la couleur, détériorations, réparation, brillance, efficacité du défrisage
  • des analyses de différents biomarqueurs : squalène, marqueurs de l’inflammation et les facteurs naturels d’hydratation
  • des tests consommateurs réalisés sur des panels d’experts de différentes ethnicités ne sont pas à négliger et permettent de faire ressortir des données marketing propre à chaque marché (Amérique latine, Europe, Asie, Afrique et Inde). CIDP offre la possibilité de recruter des volontaires de tout phototypes (II à VI) et avec tous types de cheveux.
  • de l’imagerie à haute définition que les spécialistes des soins capillaires intègrent couramment dans leurs modèles d’étude. Ils étayent les allégations cliniques et fournissent du matériel pouvant être utilisé à des fins marketing.

Avec plus de 17 ans d’expérience dans le domaine des tests de produits capillaires, le CIDP a aussi mis en place de nouveaux protocoles comprenant l’exposition en conditions réelles, au soleil, à la mer, à la piscine, ou encore aux activités sportives pour mieux soutenir les nouvelles revendications. CIDP offre ainsi à ses clients la possibilité de combiner les techniques ex-vivo et in vivo dans une seule étude afin de s’assurer que le mécanisme d’action du produit est bien étayé.

 

 

 

Images obtenues à partir de SkinCam

 

 

 

                                D0                                                                             D57

 

4.CIDP est un des laboratoires experts de l’évaluation des effets anti-pollution, aujourd’hui, quelle est votre approche de ce sujet ?

 

Bien que de nombreux produits cosmétiques estampillés « anti-pollution » soient lancés sur le marché aujourd’hui, il existe un besoin croissant de tests d’efficacité standardisés. Les consommateurs sont de plus en plus conscients des effets de la pollution de l’air sur la peau, et c’est ce qui stimule la demande pour ces produits dans le monde.

Selon les scientifiques dans le domaine de la cosmétologie et de la dermatologie, la pollution est considérée comme la 2ème cause de vieillissement de la peau, après les UV. Le véritable défi est de pouvoir démontrer objectivement qu’un produit cosmétique protège la peau contre les effets nocifs de la pollution de l’air. De plus, comme pour toute allégation cosmétique, il est très important que les consommateurs perçoivent l’effet visuel.

CIDP, a décidé de relever ce défi, en investissant dans un dispositif unique et innovant, le « Controlled Pollution Exposure System ». Ce système permet une vaporisation quantifiée des polluants : poussière ambiante, poussière intérieure, la fumée du cigarette, diesel, ozone…) sur la peau à flux contrôlé afin de prouver l’efficacité des produits cosmétiques contre les effets de ces polluants.

Des protocoles ont été mis en place pour démontrer l’effet barrière et l’effet nettoyant des produits cosmétiques contre les polluants. Les protocoles comprennent une combinaison d’évaluation biochimique, pour démontrer l’effet des produits cosmétiques sur les biomarqueurs de polluants, et d’évaluation biophysique, pour montrer l’effet protecteur des produits cosmétiques sur la structure de la peau.

Études in vivo – Le dos d’un volontaire exposé à une combinaison de polluants à l’aide du « Controlled Pollution Exposure System »

CONTACT

www.cidp-cro.com

info@cidp-cro.com

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