Partie 3  – 29 AVRIL 2015 – Jean-Claude Le Joliff.

Dans cette partie, Michelle Vincent nous entraîne vers d’autres contributions, celles décrivant comment certaines sociétés privées ont assuré la continuité des travaux de recherche universitaire en bio-ingénierie cutanée pour compléter à leur façon les connaissances initiales. Ces contributions ne sont pas les seules (et nous essaierons d’obtenir d’autres témoignages), mais elles représentent la façon dont les choses ont été approchées.

Jean Claude Le Joliff

 

3. Le continuum avec les initiatives privées

En 1977, le CERCO (Centre d’Études et de Recherche cosmétologiques) voit le jour sous l’impulsion d’un chimiste cosmétologue passionné, Paul Tisnes, qui en sera l’administrateur, et du Pr. Jean Pierre Escande, dermatologue, tous deux étudiant alors le film hydro-lipido-protidique (HLP) de la surface cutanée. Ce G.I.E (Groupement d’Intérêt Économique), est hébergé initialement chez Sanofi. Il regroupe les sociétés Yves Rocher (40 %), Roger & Gallet (20 %), Stendhal (20 %) et Expansion Biologique Française (20 %). Ginette Brouchot, esthéticienne chez Yves Rocher, sera également de l’aventure. Ces trois pionniers, entourés d’une équipe restreinte de techniciens, avaient bien conscience de participer au démarrage d’une nouvelle voie en cosmétologie. …

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Michelle Vincent

Diplômée de l’ENSAM Montpellier (aujourd’hui SupAgro)  en sciences des aliments, Michelle commence sa carrière comme ingénieur Qualité dans le groupement Intermarché. Au cours de cette première expérience, elle côtoie des PME et des filières amont de l’industrie agro-alimentaire. En 1993, le destin la conduit vers un univers plus glamour, celui des cosmétiques. Elle intègre Chanel à Neuilly sur Seine. Son challenge : mettre en place un laboratoire d’analyse sensorielle afin d’optimiser les galéniques des formules cosmétiques. En 2008, changement de cap pour la presse professionnelle en tant que directrice des rédactions. Parallèlement fin 2012, elle crée son cabinet conseil pour accompagner les entreprises dans le développement de méthodes d’évaluation cosmétique et de rédaction de contenu scientifique. Enfin, elle est enseignante à l’ISIPCA sur des modules de développement durable, RSE, filière du naturel. Elle collabore à la Cosmétothèque® depuis sa création.

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