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Maximiser la perception sensorielle d’un parfum, mieux cibler les campagnes d’échantillonnage, optimiser une formule cosmétique, mieux comprendre les comportements des clients… En quelques années, les champs d’intervention du big data se sont largement étendus. Détaillants, marques, industriels : toute la filière parfums-cosmétiques est concernée ! Pourtant, le champ des perspectives offertes par le traitement de ces mégadonnées demeure encore largement insoupçonné.
Pourra-t-on bientôt augmenter par ordinateur le savoir-faire du parfumeur ? Assister son nez pour concevoir à coup sûr une fragrance à succès ? En théorie, l’idée est simple : utiliser de gigantesques bases de données (de matières premières, de perceptions sensorielles, de préférences consommateurs) et les lier entre elles par de puissants algorithmes. Pourtant, qui penserait sérieusement que le créateur du prochain Chanel N° 5 – ou, dans un autre domaine, que l’auteur du prochain Guernica – puisse être un algorithme ? Google, qui fait déjà réaliser des tableaux – vendus jusqu’à 8000 dollars – par des machines intelligentes, nous a certes habitué à bien des surprises, mais de là à remplacer les artistes par des statisticiens…
Quoiqu’il en soit, la révolution des données massives est déjà bien engagée et la filière parfums-cosmétiques n’est pas à la traine. « Le champ d’application du big data est très varié, allant de la banque à la parfumerie et traitant tant les sujets de risques comme la fraude que les sujets de croissance commerciale comme l’appétence à des produits, » explique Patrick Zerbib, un des co-fondateurs de zettafox, une start-up spécialisée dans l’extraction de connaissances à partir de grandes masses de données en utilisant des technologies de machine learning…
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