Par Gaëlle Fleitour – Publié le | L’Usine Nouvelle n° 3452

L’innovation

À partir d’un échantillon de peau jeune, âgée ou traitée par un produit, l’outil distingue par fluorescence les protéines endommagées par l’oxydation – les protéines carbonylées – et les compare. Les protéines oxydées sont séparées grâce à un procédé d’électrophorèse en 1 ou 2 D, puis comptabilisées par la spectrométrie de masse.

« En matière de tests d’efficacité des crèmes anti-âge, la révolution est en marche », estime Martin Baraibar, le PDG d’OxiProteomics.
Ce docteur en biologie a quitté les États-Unis pour effectuer en 2009 un post-doctorat à l’université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, au sein d’un groupe de recherche CNRS spécialisé dans l’adaptation biologique et le vieillissement. Avec son directeur et un business developer, il a cofondé en 2014 OxiProteomics à partir de leur technologie brevetée, Oxi-DIGE. Un outil capable de mesurer et de comparer l’efficacité des produits cosmétiques anti-âge en quantifiant le degré de protection de la peau. Avec le temps, notre corps perd la capacité de réparer les dommages provoqués par le stress. Oxydées, les protéines deviennent moins actives et des molécules toxiques s’accumulent dans la peau et accélèrent le vieillissement des cellules.