La session des Late Breaking à l’EAACI (European Academy of Allergy and Clinical Immunology) propose traditionnellement des études qui font évoluer les paradigmes ou qui proposent de nouveaux traitements prometteurs. L’édition 2021 a ainsi souligné le potentiel de l’avapritinib dans la mastocytose systémique de stade avancé tout en suggérant un bel avenir aux inhibiteurs disruptifs des IgE. Enfin, les sous-types immunitaires présents à la naissance et à 6 mois pourraient représenter un bon biomarqueur du risque atopique dans la petite enfance.
Les sous-types immunitaires à l’âge de 6 mois comme marqueurs du risque atopique dans la petite enfance? (1)
Les maladies allergiques peuvent se développer très tôt dans la vie, comme c’est le cas de la dermatite atopique (DA), probablement parce que le profil immunologique de ces enfants est différent à la naissance. Par ailleurs, si le système immunitaire se développe in utero, on ne sait pas très bien comment il se modifie au cours des premiers mois de vie, même s’il est acquis que la plupart des cellules T périphériques se développent en cellules mémoire, un processus accéléré en cas de DA. Mais on ne sait pas ce qu’il advient des modifications des autres populations immunitaires en termes de risque de développement d’une DA au cours des 2,5 premières années de vie (2). Pour en avoir le cœur net, une équipe australienne menée par Cristina Gamez (Perth) a analysé les données de 78 enfants qui avaient participé à VITAL, une étude sur la supplémentation orale en vitamine D3.
Par Dominique-Jean Bouilliez – 11 octobre 2021
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