Un modèle 3D d’infection par Malassezia furfur de StratiCELL
4 juillet 2022
Malassezia furfur est une levure commensale de la peau. Elle est dépendante d’une source externe de lipides pour sa croissance, ce qui explique sa localisation naturelle dans les régions cutanées riches en sébum. La dérégulation de sa prolifération est associée à des troubles cutanés tels que la dermatite séborrhéique, une affection inflammatoire touchant les zones lipidiques et entraînant des pellicules et des lésions prurigineuses. Il a été déterminé que, dans les pellicules, la croissance de Malassezia est multipliée d’un facteur 1,5 à 2. Cette quantité intense de levures envahit entièrement l’épiderme, perturbant la barrière et induisant une réponse inflammatoire.
Des antimycotiques tels que le Kétoconazole (KTZ) sont disponibles pour traiter les pellicules. Le KTZ affecte la perméabilité de la membrane de la levure, limitant ainsi ses divisions. Aujourd’hui, des solutions alternatives pour lutter contre la prolifération de Malassezia arrivent sur le marché, avec la nécessité de démontrer leur efficacité préclinique in vitro. C’est la raison pour laquelle StratiCELL a récemment développé un nouvel modèle 3D d’épiderme humain reconstruit colonisé par une souche vivante de M. furfur. Ce nouveau modèle représente un outil intéressant d’étude de l’efficacité de composés dermo-cosmétiques innovants à réduire la surcroissance de M. furfur et renforcer les réponses de la peau à l’infection. Afin d’affiner ce modèle avec un contrôle de référence fiable, StratiCELL propose désormais le KTZ comme traitement de référence pour réduire la multiplication de la levure (figure 1) et sa pénétration à l’intérieur des couches épidermiques (figure 2).
Dans ce modèle 3D, la réduction de la pénétration en présence de KTZ est également démontrée par un test de diffusion de la Lucifer Yellow (LY). Que ce soit par immunofluorescence (Figure 2) ou par quantification de LY diffusée à travers la barrière épidermique (Figure 3), StratiCELL peut mesurer la perméabilité de la couche cornée en présence ou absence de KTZ.
De plus, au-delà des tests précédemment cités, StratiCELL propose également de définir la réponse de l’épiderme à ce contexte d’infection à M. furfur, en suivant l’expression des biomarqueurs jouant des rôles clés dans l’immunité, l’inflammation et la barrière cutanée.
Dans son ensemble, ce nouveau modèle de peau 3D d’infection par M. furfur et les différents tests associés proposés par StratiCELL, représente donc un nouvel outil prometteur d’objectivation préclinique in vitro. Il devrait permettre d’accélérer les innovations dermo-cosmétiques ciblant la surcroissance de M. furfur en tant que solution de traitement pour les désordres cutanés associés à cette levure.
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Christel Boudry
Business Developer
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