Evolution des sniff-tests à l’horizon, grâce aux e-nez des smartphones via L’Usine Nouvelle
28 septembre 2016
L’air n’a quasiment aucun secret pour lui. Infiniment plus précis et fiable que votre nez, il hume les odeurs et les caractérise. Petite particularité, ce nez est… électronique. C’est la spécialité de la PME toulousaine Alpha Mos. Ses nez artificiels sont prisés à travers le monde par les chercheurs et les industriels qui veulent comprendre l’origine d’une nuisance olfactive dégagée par une usine, la cause de la senteur imprévue d’un produit ou d’un aliment…
Son petit robot de chromatographie gazeuse peut, selon l’entreprise, analyser une odeur en cinq minutes, contre trente pour les grandes machines des géants des équipements pour laboratoires, comme Thermo Fisher. L’échantillon suspect est placé dans un flacon, automatiquement déposé dans un petit four pour être agité et chauffé. Les molécules montent en température et se détachent les unes des autres.