Rééquilibrer, activer, protéger… le microbiote : quelles allégations peuvent-elles être utilisées pour un produit cosmétique et comment les objectiver ? Anne Charpentier, CEO de Skinobs, fait le point sur la complexité du microbiote cutanée, les allégations qui peuvent y être liées et leur objectivation par l’évaluation de l’activité des cosmétiques au travers des différentes méthodes disponibles.
Une peau saine favorise un équilibre des différentes bactéries présentes et, vice-versa, l’homéostasie cutanée implique un microbiome diversifié et hautement contrôlé. Parfois, la simple diminution d’une espèce peut profiter à d’autres, qui deviennent alors potentiellement pathogènes. Les modèles 2D ou 3D incluant l’inoculation d’un ou plusieurs micro-organismes, vivants ou inactivés, permettent de progresser sur des problèmes spécifiques, comme ceux associés à la dysbiose tels que l’acné, la dermatite atopique, le psoriasis ou les troubles du cuir chevelu…
Ces approches, qui peuvent parfois être considérés comme « réductionnistes » car l’écosystème bactérien de la peau est complexe, restent incontournables et contribuent à l’avancement des connaissances dans les domaines de la biologie de la peau et de la microbiologie. Les cosmétiques doivent préserver l’équilibre bactérien d’une peau saine aussi variée soit-elle et permettre aux peaux fragiles et blessées de retrouver un biofilm naturel.
Par Skinobs – 21 octobre 2021
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