Faisant un peu de Biblio récemment, je suis resté en arrêt devant un article qui revendique le développement de produits déodorants. Ce n’est pas nouveau, mais ce qui est interpellant, c’est que la revendication précise qu’il y aurait plusieurs types d’odeurs corporelles en fonction du type d’activité ! Ma curiosité a été piquée et j’ai voulu en savoir plus. L’argumentation que j’ai trouvée m’a laissé un peu sceptique : les différents types de glandes produiraient, lorsqu’elles sont activées, des types d’odeur différents. Ceci relève me semble-t-il plus de la créativité que de la réalité.
En matière d’odeur corporelle, le seul fait réellement démontré à ma connaissance, mais je peux me tromper, est un effet de l’âge sur le type d’odeur. C’est l’effet du nonénal, un aldéhyde qui se forme lors du vieillissement par oxydation des acides gras insaturés. Il a été identifié dans la sueur humaine : assez curieusement, cet effet n’a jamais été réellement exploité dans le développement de produits, l’évocation créative n’est probablement pas suffisante !!!
Pour finir, vous aurez probablement retenu l’intéressante bibliographie sur le triethyl citrate de nos amies nantaises dont l’une des utilisations serait dans les produits contre les odeurs !
On trouve ce genre de situation très régulièrement maintenant lorsque la créativité laisse libre cours à l’imagination et que l’on espère que la science viendra ensuite confirmer tout ça. Mais à force de le répéter, on finit par y croire, tout comme ces contributions où l’on explique à longueur de page que naturalité et sécurité vont de pair !
Fakes news, peut-être pas, approximation sûrement.
Plus d’infos : https://www.biusante.parisdescartes.fr/cosmetotheque/nouvelles.php
En réponse aux récents cas de cosmétovigilance rapportés par l’ANSES, la FEBEA tient à rappeler…
Fondée en 2015 par un groupe de scientifiques de Harvard University (États-Unis), de l’ESPCI Paris…
L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a annoncé mercredi 30 octobre avoir identifié des substances…