La communication cerveau-système immunitaire joue un rôle essentiel en physiopathologie en orchestrant les réponses à divers composants. Ainsi, les nerfs cutanés jouent-ils un rôle majeur dans la modulation des défenses bactériennes. Les neurones sensoriels cutanés peuvent en effet détecter une grande variété de stimuli, tels que la chaleur, les produits chimiques, la stimulation mécanique, les cytokines inflammatoires et les dérivés microbiens.
En dehors de cette fonction principale de transmission des sensations, ces neurones sensoriels (en particulier les nocicepteurs) sont également de puissants régulateurs des réponses immunitaires. Le point avec Nicolas Gaudenzio (INSERM, Toulouse)*.
Le système immunitaire et le système nerveux sensoriel sont responsables de la perception du danger, sous des formes distinctes mais complémentaires. Les interactions neuro-immunes se sont donc imposées ces dernières années en tant qu’axe de recherche majeur en dermatologie afin de comprendre divers phénomènes tels que la cicatrisation, la dermatite atopique ou le psoriasis.
On sait ainsi que les terminaisons nerveuses cutanées sensorielles peuvent, par leur sécrétion de neuropeptides, stimuler l’inflammation en augmentant la perméabilité vasculaire et en facilitant le recrutement et l’activation de cellules de l’immunité innée.
Par Dominique-Jean Bouilliez – 11 octobre 2021
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