Techniques analytiques : une infrastructure de recherche d’envergure mondiale by CNRS
15 mars 2021
Trois infrastructures de recherche pluridisciplinaires, pilotées par l’Institut de chimie du CNRS, vont être fusionnées début 2022, afin de rendre l’accès à leurs équipements analytiques de pointe plus simple et cohérent pour les communautés scientifiques nationales et internationales.
« Offrir les meilleurs appareils, fédérer les compétences, peser dans le paysage français et international. » Voici les objectifs mis en avant par Mehran Mostafavi, directeur adjoint scientifique Grandes infrastructures de recherche1 à l’Institut de chimie du CNRS (INC), à propos de la fusion de trois infrastructures de recherche (IR) qui proposent des techniques analytiques de pointe en chimie : la résonance magnétique nucléaire à très hauts champs (RMN), sa cousine la résonance paramagnétique électronique (RPE), et la spectrométrie de masse à transformée de Fourier (FT-ICR).
Financées au niveau régional, national (notamment par le CNRS et le Programme d’investissements d’avenir2) et européen (par exemple via le programme-cadre européen H2020), ces IR accueillent chaque année entre 600 et 700 utilisateurs différents, essentiellement des académiques pour lesquels l’accès, basé sur l’excellence scientifique des recherches menées, est gratuit. Mais les instruments sont aussi utilisés par des équipes européennes et quelques industriels, parmi lesquels Total, EDF, Michelin, Sanofi ou L’Oréal. De nombreux domaines scientifiques, de la chimie à la santé en passant par les sciences environnementales, des matériaux ou du patrimoine, profitent de ces techniques pour décrypter la structure et la réactivité des molécules, des matériaux et des systèmes biologiques.
By CNRS – 05 Novembre 2020