Pour imaginer une main robotique capable par exemple d’attraper des objets, il faut un capteur de pression à la hauteur !
Autrement dit suffisamment sensible malgré son élasticité, nécessaire pour percevoir des interactions physiques sur des peaux déformables, qu’elles appartiennent à un être humain ou à une prothèse. C’est ce que se sont évertués à réaliser des chercheurs de la Pritzker School of Molecular Engineering, aux Etats-Unis. Ils ont présenté le 24 novembre 2021, dans Science Advances, leur capteur bi-couche.
À l’extérieur, un élastomère est associé à une pâte de nanoparticules conductrices. À l’intérieur, des micropyramides forment une microstructure mécanique. Leur design permet à la fois une haute élasticité et une forte sensibilité à la pression, le tout sans altération. Sur près de 500 tests avec une déformation à 50 %, 98 % des mesures étaient correctes – avec une limite inférieure de pression calculable de 0,2 Pa. Les premiers essais se sont déjà montrés probants, avec la captation réussie d’un pouls au poignet.
Par Romain FOUCHARD – 1 décembre 2021
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